Article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de jacques charlier au salon d'art dans le soir mad du mercredi 10 avril 2024
jacques charlier, on en parle...
Article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de jacques charlier au salon d'art dans le soir mad du mercredi 10 avril 2024
jacques charlier, on en parle...
article de gwennaëlle Gribaumont à propos de l'exposition de jacques charlier au salon d'art dans arts libre du mercredi 27 mars 2023
kikie crêvecœur en foulard de soie...
Le Centre de la Gravure va prochainement éditer un foulard à partir d’une des estampes de Kikie Crêvecœur.
Le foulard de soie aura une forme carrée de 68 x 68 cm.
La souscription est lancée.
Le prix du foulard en prévente est de 120 euros, ensuite il passera à 150 euros.
Si vous en désirez un, allez sur ce lien pour remplir le formulaire et surtout n’oubliez pas de payer pour bénéficier du prix en prévente:
Précommande : Foulard Kikie Crêvecœur
Pour ceux et celles qui ont l’habitude du net, le CGII en fera la publicité sur les réseaux sociaux.
Autres Infos :
Kikie Crêvecœur sera à la Foire du livre de Bruxelles le dimanche 7 avril de 14 à 15h.
Rendez-vous sur le stand des éditions Tandem pour la sortie du livre Conversation avec Kikie Crêvecoeur et Pieter De Reuse.
Sur ce stand, Kikie imprimera une gomme dans vos livres édités aux éditions La Pierre d’Alun et Esperluète.
Kikie Crêvecœur expose bientôt au Musée Rops, vernissage Samedi 13 avril dès 14h.
jacques charlier
Hommage à Thierry Michelet
la raie des mots
jacques charlier
œuvres récentes
exposition du 11 mars au 27 avril 2024
¡!¡vernissage le lundi 18 mars de 18 à 20h30¡!¡
congés du 29 avril au 11 mai 2024
Du moins pour un moment.
Ne serait-ce qu’un instant...
Les mots ont une résonance suscitant des images.
De leur enchevêtrement subsistent quelques pensées disparates.
Je m’empresse de les conserver avec précaution.
Elles ont favorisé chez moi la venue de chansons, de tableaux.
Et de bien d’autres choses.
Sans elles le monde serait sans histoire.
Il ne s’expliquerait pas comme on voudrait.
Lorsque Jean Marchetti m’a proposé une édition,
J’ai considéré que le format se prêtait à l’intimité de mes anciens poèmes.
D’où le désir d’en écrire de nouveaux.
Les petites peintures d’accompagnement s’y sont accolées
Au fur et à mesure, hors du temps et en même temps.
Un rêve de plus,
En vertu de la confiance qu’offre l’inattendu...
Rapetissée à l’abri d’une poche
ou exposée dans un salon,
la raie des mots
s’aligne sur la couleur des ondulations.
Jacques Charlier
glen baxter expose à grenoble
le salon d'art a le plaisir de vous annoncer
l'exposition de glen baxter
du 15 février au 27 juillet 2024
au couvent sainte-cécile à grenoble
ouvert du lundi au samedi
de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
clément jacques-vossen
cheval de bataille
clément jacques-vossen
œuvres récentes
exposition du 8 janvier au 24 février 2024
¡!¡vernissage le lundi 22 janvier de 18 à 20h30¡!¡
congés du 26 février au 10 mars 2024
Clément Jacques-Vossen, volontiers iconoclaste, enfourche son Cheval de Bataille et bouscule joyeusement mais sérieusement les pratiques de la peinture et celles de l’iconographie traditionnelle en se représentant à travers différents tableaux. Les autoportraits se succèdent comme le monstre de Frankenstein ou un golem à qui je donne vie avec des pouvoirs magiques.
Il y a, en effet, de la magie dans ces peintures; celle qui nous conduit à ne plus savoir précisément quel est l’objet représenté et celle qui perturbe le regard cherchant à décrypter les différents vocabulaires visuels entremêlés les uns aux autres.
Et quand, enfin, tout est confondu, heureux le mortel fort en Gueule, vêtu de Pourpre, allongé sur le Sable qui contemple l’Azur tandis que les Meubles, objets utiles, envahissent les Pièces et les vieilles Armoires rient de tant de faux secrets de famille; l’Écu par-dessus tête.
Ma passion pour l’âge des ténèbres, qui n’était pas si sombre, n’est pas encore terminée. (C. J-V.)
Laurent Busine
erró
la belle rosine
erró
peintures, aquarelles & collages
exposition du 13 novembre au 23 décembre 2023
¡!¡vernissage le lundi 13 novembre de 18 à 20h¡!¡
congés de fin année du 24 décembre 2023 au 7 janvier 2024
Quel message Erró nous adresse-t-il aujourd’hui avec cette interprétation de « La belle Rosine », incarnation de la jeunesse éphémère confrontée à la mort ? Nous savons que l’artiste islandais découpe sans relâche des documents issus de tous bords qu’il collecte et conserve soigneusement. Ils surgissent quelquefois des années plus tard. Cette nouvelle exposition à Bruxelles chez l’ami Marchetti était sans doute l’occasion de valoriser l’œuvre d’Antoine Wiertz. Erró se sent-il intime du peintre belge qui maniait la dérision et surtout s’inscrivait dans les combats philosophiques et politiques de son temps ?
Erró a construit un univers pictural composé d’une explosion de figures, de monstres grimaçants ou d’anti-héros issus de la conscience collective, dans un chaos visuel, reflet d’une époque bombardée d’images. Souvent, il assemble sa peinture à des collages issus de l’imagerie de la bande dessinée, du cinéma ou des arts plastiques. Leur rencontre incongrue crée la surprise. On pourrait y voir le principe d’isolement cher aux surréalistes mais ces rapprochements inattendus ne visent pas la même intention. Erró suggère une narration et propose une approche plus sémiotique, une réflexion sur l’impact de l’image. Il peut user de la même image dans un contexte différent qui va induire un tout autre sens. Tel un témoin, il s’attaque avec ironie aux sujets de société – surconsommation, fantasmes stéréotypés de la sexualité, fanatismes religieux – ainsi qu’à la politique et à l’histoire contemporaine en pointant du doigt les guerres, les totalitarismes, le racisme. « Je suis une sorte de chroniqueur, de reporter qui rassemblerait toutes les images du monde et... je suis là pour en faire la synthèse (1). »
Aujourd’hui, avec cette glorification de « La belle Rosine », l’artiste met en valeur le concept de vanité, représentation allégorique de la fragilité de la vie humaine ou celui de la danse macabre, principe d’égalité de tous devant la mort. Quoi qu’il en soit par ce dialogue entre le squelette et la jeune femme, il pose la question du temps et s’empare d’un vaste sujet philosophique : « Faire bien n’est qu’une question de temps (2). »
Stéphanie Angelroth
1 - Se non è vero è ben trovato, Éditions La Pierre d’Alun, 2012, p.13
2 - Antoine Wiertz, La belle Rosine, (1847), huile sur toile, 140 x 100 cm, Musée Wiertz, Bruxelles. Inscription sur le tableau voir : https://fine-arts-museum.be/fr/la-collection/antoine-wiertz-la-belle-rosine
benjamin monti, on en parle...
benjamin monti
gratte-papiers
benjamin monti
œuvres
exposition du 2 octobre au 10 novembre 2023
vernissage le lundi 2 octobre de 18 à 20h30
Dessiner, est un terme générique bien vague, aussi l’as-tu affiné, rattaché à la spécificité de la plume et l’encrier, en rappel aux gratte-papiers et copistes d’hier et d’aujourd’hui. Tu accapares la couleur noire qui permet d’extraire tes propres démons! D’y associer l’espace de la page afin de provoquer des rencontres improbables ou parfaitement raisonnées, ainsi peux-tu bousculer l’ordre établi par de simples traits bien ajustés. Il en découle la possibilité d’introduire le rire, la colère, le sexe, les jeux de mains et de vilains! En somme le Monde, la Vie...
Ta passion pour l’imprimé sous toutes ses formes, ton insatiable appétit de collecter, rassembler, partager l’univers des revues, livres, fanzines, graphzines, bandes dessinées, catalogues en tous genres, cet éclectisme salvateur me réjouit, avec toi les encyclopédistes sont de retour...
La table lumineuse, réfléchit ta pensée, outil oh combien adapté à ton imaginaire, en même temps que tu t’exprimes, elle t’éclaire... Le dialogue dans tes derniers dessins s’anime par le mouvement mécanique, clés, ressorts, chariots, bagnoles, avions, locomotives, vélos, autos et motos, le cheval se décompose, l’escargot se chausse, petite dame et petit homme s’exhibent... Le revolver parfois en interrompt la féerie et le tintamarre. La fête ne devrait pas s’interrompre, la tête tourne, l’ivresse et le rire s’effacent, les ampoules s’éteignent... Le lendemain tout recommence.
Daniel Nadaud
beata szparagowska, on en parle...
beata szparagowska
fantômes rétiniens
beata szparagowska
œuvres récentes
exposition du 22 août au 30 septembre 2023
vernissage le lundi 28 août de 18 à 20h30
Les rouleaux de films qui sommeillent au fond du tiroir. Depuis une année, parfois plus. Pas d’urgence, les images attendent patiemment d’être révélées et d’être vues.
Ressorties une nuit d’insomnie, la maison dort toujours, je n’entends que ma respiration dans l’obscurité quand je les glisse dans la cuve de développement. Puis, je vais à la cuisine, je la pose, la vaisselle non lavée à côté, il pleut dehors. Le rythme monotone des gestes, leur précision qui rassure.
L’odeur de la chimie, des produits qui s’écoulent dans la cuve. Le temps qui passe. L’alchimie. Parfois je fais quelques pas de danse avec la cuve entre les mains. Le chien se réveille, me regarde sans comprendre. Le dernier rinçage et ça y est. Je vais me coucher. Le matin, les films développés sont toujours là, secs, suspendus sur une corde à linge dans la cuisine. Je les regarde à la lumière du jour.
Des images se bousculent. Des instants, captés en mouvement lors de l’un ou l’autre voyage, à peine aperçus, des mauvaises herbes glanées au bord de la route pendant que le paysage défilait me reviennent des années plus tard et se dessinent maintenant avec précision sur la pellicule.
Un bateau découpe l’horizon. Une sirène lointaine. Le clapotis de l’eau. Les pas sur la neige. Le silence d’un lac glacé. Une joie soudaine. Un réverbère. Une rue vide. Le bourdonnement d’une mouche derrière le rideau. La douceur des draps. Le sommeil.
Ces derniers mois je dors à nouveau mieux. Mes nuits sont denses de rêves. Le jour, j’attends avec impatience l’arrivée du soir et du sommeil.
Dormir. Se glisser lentement dans l’eau froide. Pas après pas. Le cœur qui bat trop vite. Après un moment d’hésitation, plonger la tête. Un bref frisson et ça y est. Je suis de l’autre côté.
Des miettes éparpillées d’un carnaval oublié dessinent une toute nouvelle constellation.
Les cris des oiseaux deviennent bizarres. Une mouette me regarde dans son vol. Où suis-je maintenant ? L’eau est douce, rassurante. Le clapotis des vagues me berce, découpe le paysage aux alentours en mille morceaux. J’entends un rire. De quel côté vient-il ?
L’eau est sombre et dense comme du goudron. Immobile. Toujours ce rire. Je me réveille en nage. La respiration violente, comme si je sortais la tête hors de l’eau.
La persistance rétinienne. La lumière qui dessine des formes au fond de l’œil. La lumière qui noircit la pellicule, image après image. La lumière qui grave la mémoire. Qui se glisse sous les paupières dans les rêves.
Beata Szparagowska
anne desobry, on en parle...
au salon d'art dans la libre culture du mercredi 5 juillet 2023
anne desobry, on en parle...
article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de anne desobry au salon d'art dans le soir mad du mercredi 24 mai 2023
anne desobry
répétition(s)
anne desobry
œuvres récentes
exposition du 15 mai au 15 juillet 2023
vernissage le lundi 15 mai de 18 à 20h30
congés d’été du 18 juillet au 21 août 2023
Des châssis en attente d’un côté, des tables qui semblent chacune avoir une fonction, une douzaine de ciseaux suspendus côte à côte, des agrafeuses, des boîtes rangées, des bocaux et produits accumulés, des pots à crayons et à pinceaux. Des images épinglées, superposées, apposées. Répétitions. Des piles de journaux. Des carnets. Des objets, en nombre et toujours regroupés. Un espace qui se crée par la mise en liens de petits riens. Un livre de G. Didi-Huberman : Quand les images prennent position. D’autres livres : Journal de travail de B. Brecht ; Et si je suis désespéré que voulez-vous que j’y fasse de G. Anders ; le Manuscrit de 1942 de W. Heisenberg ; ou des extraits de Kubark. Obnubilation. Idée fixe.
Surtout, des photos : une main tordue au sol, un loup, des forêts, des pelleteuses, des scènes de guerre ou de déboisement, une ville bombardée, une succession de visages de victimes ou d’accusés. Et des coupures de journaux, sans date, sans contexte. Parfois uniquement le titre d’un article découpé : « Au bord du vide ». Le tout en noir et blanc. Aucune couleur. Le bruit des guerres, le son en moins. La géographie de la destruction et le vacarme du monde pénètrent l’espace de l’atelier par touches d’images et de mots. Les camps, les goulags, la déportation, la torture, l’oubli. L’isolement, l’ailleurs, la fuite, le refuge, la solitude. Destruction par l’homme. Irrésolution. Répétitions de l’histoire.
Les peintures et dessins, aux murs et sur les tables. Les couleurs apparaissent alors, très souvent ternes – verts délavés et embrumés, gris chauds et poussiéreux, de grands aplats noirs –, parfois très vives – un jaune ou un vert presque purs, arbitraires. Anéantissement. Monochrome. Désolations.
La succession, la mise côte à côte, l’accumulation de traces suscitent quelque chose qui n’est pas dit. Fragments. (D)énonciation silencieuse.
Aucun visage n’est reconnaissable dans les œuvres. Terminées, en cours ou étapes de recherche, il est difficile de donner un statut à ces images. Elles sont simples, sans mise en scène, presque anecdotiques. Mais elles sont puissantes, toujours. Et évocatrices. Images simples, qui se lisent seules ou par associations. Répétition.
Un arbre isolé et ébranché. Des silhouettes fantomatiques qui avancent lentement vers un inexorable rien, coincées entre un ciel menaçant et une terre vide. Un pavé, écrasant. Un tas de décombres. Un micro. Un homme penché, bras dans le dos. Une cage. Des grilles. Des éléments architecturaux, détruits ou à l’inverse froids et immaculés. La reconstitution d’une coupure de journal, les mots en moins. Une montagne renversée. Des taches blanches, comme autant d’explosions aveuglantes. De la fumée. Des taches d’huile ou de sang. Quelques mains, tendues vers on se sait quoi, ou alors inertes. Une paire de lunettes brisée. Des oreilles. Empêchements.
Si les œuvres semblent muettes – pas une bouche, pas un œil n’est représenté –, l’évocation de la dévastation est partout. Vestiges. Témoin d’un saccage. Des oreilles, encore. Quand les images prennent position...
Répétition générale.
David Scheer
esteban moulin, on en parle...
article de roger pierre turine à propos de l'exposition de esteban moulin au salon d'art dans la arts libre du mercredi 15 mars 2023
esteban moulin
plans de vol
esteban moulin
œuvres récentes
Mon espace peint devient le vide, c’est le monde invisible.
Je joue avec le visible et l’invisible.
Le ciel est visible, il est rempli et je vais le vider par ma trace. Pour les yeux humains, la trace d’un avion de voltige est invisible et je vais la rendre visible à travers la calligraphie.
Comme peintre et calligraphe, je cherche et montre que l’objectif de cette trace, écrite par l’avion dans le ciel, est artistique. Ma calligraphie n’est pas immédiate, il y a une méditation intérieure et elle n’est pas aléatoire.
Elle est le résultat d’une succession linéaire très précise. Je sais où je vais commencer et où je vais terminer. Selon la trame de l’histoire que je vais raconter, je réfléchis au pinceau, à l’encre et au support que je vais utiliser.
J’adore le papier pour son côté pénétrant, la vitre pour sa translucidité, le plexi pour sa flexibilité, la fresque pour sa vision monumentale, la toile pour le grain qu’elle dégage.
Il y a une grammaire dans cette calligraphie, comme dans la voltige aérienne. Pour écrire une histoire, je suis comme le pilote qui utilise cet alphabet très particulier de figures, ce langage très codifié repris dans un dictionnaire : le code Aresti. Un programme de vol est composé d’une combinaison d’une dizaine à une vingtaine de figures. Les différents enchaînements de symboles donnent le caractère propre du rythme, du souffle et de l’énergie du vol. Quand je peins, j’exécute cette chorégraphie précise.
L’idée d’entamer ce parcours calligraphique m’est venue il y a une dizaine d’années. Juge dans une compétition, j’avais dans les mains un programme de voltige avec toutes les figures enchaînées. Comment pouvais-je réaliser cela en peinture ?
Le début de ce travail est également lié à mon expérience de pilote et à ce souvenir d’adolescence où mon père, pilote, me demandait de dessiner son vol sur une vitre.
Tous ces éléments m’ont permis d’accéder à cette nouvelle étape de mon travail artistique. Je suis un scribe du ciel et des pilotes.
Esteban Moulin
patrick van ghendt, on en parle...
article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de patrick van ghendt au salon d'art dans le mad du mercredi 15 février 202
patrick van ghendt, on en parle...
article de gilles bechet sur patrick van ghendt au salon d'art.
[suivre le lien]
article de michel verlinden à propos de l'exposition de patrick van ghendt au salon d'art dans le vif du jeudi 2 février 2023