anne desobry, on en parle...

 

article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de anne desobry au salon d'art dans le soir mad du mercredi 24 mai 2023

article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de anne desobry au salon d'art dans le soir mad du mercredi 24 mai 2023

anne desobry

anne desobry, répétition(s), œuvres récentes, exposition du 15 mai au 15 juillet 2023, vernissage le lundi 15 mai de 18 à 20 h 30

répétition(s)

anne desobry

œuvres récentes

exposition du 15 mai au 15 juillet 2023

vernissage le lundi 15 mai de 18 à 20h30

congés d’été du 18 juillet au 21 août 2023



L’atelier est un cube blanc d’une vingtaine de mètres carrés densément peuplés. Gris, monochrome.
Des châssis en attente d’un côté, des tables qui semblent chacune avoir une fonction, une douzaine de ciseaux suspendus côte à côte, des agrafeuses, des boîtes rangées, des bocaux et produits accumulés, des pots à crayons et à pinceaux. Des images épinglées, superposées, apposées. Répétitions. Des piles de journaux. Des carnets. Des objets, en nombre et toujours regroupés. Un espace qui se crée par la mise en liens de petits riens. Un livre de G. Didi-Huberman : Quand les images prennent position. D’autres livres : Journal de travail de B. Brecht ; Et si je suis désespéré que voulez-vous que j’y fasse de G. Anders ; le Manuscrit de 1942 de W. Heisenberg ; ou des extraits de Kubark. Obnubilation. Idée fixe.
Surtout, des photos : une main tordue au sol, un loup, des forêts, des pelleteuses, des scènes de guerre ou de déboisement, une ville bombardée, une succession de visages de victimes ou d’accusés. Et des coupures de journaux, sans date, sans contexte. Parfois uniquement le titre d’un article découpé : « Au bord du vide ». Le tout en noir et blanc. Aucune couleur. Le bruit des guerres, le son en moins. La géographie de la destruction et le vacarme du monde pénètrent l’espace de l’atelier par touches d’images et de mots. Les camps, les goulags, la déportation, la torture, l’oubli. L’isolement, l’ailleurs, la fuite, le refuge, la solitude. Destruction par l’homme. Irrésolution. Répétitions de l’histoire.
Les peintures et dessins, aux murs et sur les tables. Les couleurs apparaissent alors, très souvent ternes – verts délavés et embrumés, gris chauds et poussiéreux, de grands aplats noirs –, parfois très vives – un jaune ou un vert presque purs, arbitraires. Anéantissement. Monochrome. Désolations.
La succession, la mise côte à côte, l’accumulation de traces suscitent quelque chose qui n’est pas dit. Fragments. (D)énonciation silencieuse.
Aucun visage n’est reconnaissable dans les œuvres. Terminées, en cours ou étapes de recherche, il est difficile de donner un statut à ces images. Elles sont simples, sans mise en scène, presque anecdotiques. Mais elles sont puissantes, toujours. Et évocatrices. Images simples, qui se lisent seules ou par associations. Répétition.
Un arbre isolé et ébranché. Des silhouettes fantomatiques qui avancent lentement vers un inexorable rien, coincées entre un ciel menaçant et une terre vide. Un pavé, écrasant. Un tas de décombres. Un micro. Un homme penché, bras dans le dos. Une cage. Des grilles. Des éléments architecturaux, détruits ou à l’inverse froids et immaculés. La reconstitution d’une coupure de journal, les mots en moins. Une montagne renversée. Des taches blanches, comme autant d’explosions aveuglantes. De la fumée. Des taches d’huile ou de sang. Quelques mains, tendues vers on se sait quoi, ou alors inertes. Une paire de lunettes brisée. Des oreilles. Empêchements.
Si les œuvres semblent muettes – pas une bouche, pas un œil n’est représenté –, l’évocation de la dévastation est partout. Vestiges. Témoin d’un saccage. Des oreilles, encore. Quand les images prennent position...
Répétition générale.

David Scheer

esteban moulin, on en parle...

article de roger pierre turine à propos de l'exposition de esteban moulin au salon d'art dans la arts libre du mercredi 15 mars 2023

article de roger pierre turine à propos de l'exposition de esteban moulin au salon d'art dans la arts libre du mercredi 15 mars 2023

esteban moulin

esteban moulin, plans de vol, œuvres récentes, exposition du 6 mars au 29 avril 2023 au salon d'art


plans de vol
esteban moulin
œuvres récentes 

exposition du 6 mars au 29 avril 2023
!¡! vernissage le lundi 13 mars de 18 à 20 h 30 !¡!
congés de printemps du 30 avril au 14 mai 2023

Dans ma peinture, l’espace non peint est le plein, c’est le monde visible.
Mon espace peint devient le vide, c’est le monde invisible.
Je joue avec le visible et l’invisible.
Le ciel est visible, il est rempli et je vais le vider par ma trace. Pour les yeux humains, la trace d’un avion de voltige est invisible et je vais la rendre visible à travers la calligraphie.
Comme peintre et calligraphe, je cherche et montre que l’objectif de cette trace, écrite par l’avion dans le ciel, est artistique. Ma calligraphie n’est pas immédiate, il y a une méditation intérieure et elle n’est pas aléatoire.
Elle est le résultat d’une succession linéaire très précise. Je sais où je vais commencer et où je vais terminer. Selon la trame de l’histoire que je vais raconter, je réfléchis au pinceau, à l’encre et au support que je vais utiliser.
J’adore le papier pour son côté pénétrant, la vitre pour sa translucidité, le plexi pour sa flexibilité, la fresque pour sa vision monumentale, la toile pour le grain qu’elle dégage.
Il y a une grammaire dans cette calligraphie, comme dans la voltige aérienne. Pour écrire une histoire, je suis comme le pilote qui utilise cet alphabet très particulier de figures, ce langage très codifié repris dans un dictionnaire : le code Aresti. Un programme de vol est composé d’une combinaison d’une dizaine à une vingtaine de figures. Les différents enchaînements de symboles donnent le caractère propre du rythme, du souffle et de l’énergie du vol. Quand je peins, j’exécute cette chorégraphie précise.
L’idée d’entamer ce parcours calligraphique m’est venue il y a une dizaine d’années. Juge dans une compétition, j’avais dans les mains un programme de voltige avec toutes les figures enchaînées. Comment pouvais-je réaliser cela en peinture ?
Le début de ce travail est également lié à mon expérience de pilote et à ce souvenir d’adolescence où mon père, pilote, me demandait de dessiner son vol sur une vitre.
Tous ces éléments m’ont permis d’accéder à cette nouvelle étape de mon travail artistique. Je suis un scribe du ciel et des pilotes.

Esteban Moulin

patrick van ghendt, on en parle...

article de jean-marie wynants à propos de l'exposition de patrick van ghendt au salon d'art dans le mad du mercredi 15 février 202

 

patrick van ghendt, on en parle...

article de gilles bechet sur patrick van ghendt au salon d'art.

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article de michel verlinden à propos de l'exposition de patrick van ghendt au salon d'art dans le vif du jeudi 2 février 2023

article de michel verlinden à propos de l'exposition de patrick van ghendt au salon d'art dans le vif du jeudi 2 février 2023


jonathan steelandt, on en parle...

 

jonathan steelandt
Article à propos de l'exposition de Jonathan Steelandt dans Le Vif numéro 35 du 2 septembre 2021

patrick van ghendt

 patrick van ghendt, entrevoir, estampes, exposition du 9 janvier au 4 mars 2023 au salon d'art



entrevoir
patrick van ghendt
estampes 

exposition du 9 janvier au 4 mars 2023
!¡! vernissage le lundi 23 janvier de 18 à 20h30 !¡!

Les deux dimensions, les encres et les teintes estampées sur papier, tout nous porte à croire qu'il s'agit ici de gravure mâtinée de photographie. Dès lors, comme cela se fait le plus souvent, on pourrait regarder ces œuvres de Patrick Van Ghendt en jaugeant le savoir-faire dont elles procèdent, en essayant de deviner ce qu'elles représentent, voire pour les plus experts d'entre nous, en tentant de mettre à jour les influences artistiques de leur auteur.
Leur facture, la façon de les présenter, mais aussi le contexte de la galerie, tout en fait nous incite à décrypter ces images, à en soupeser le sens ou les intentions, bref à les lire alors qu'il serait plus judicieux de simplement les voir.
Voir comme on le fait plus facilement avec les autres sens, en baissant la garde de l'intellect et en se laissant gagner par des sensations. Voir comme on le fait en fermant les yeux car c'est à cette condition que l'on reconnait – chacun a pu en faire l'expérience – non pas une quelconque réalité, mais plutôt le souvenir enfoui, si intime et si précieux, d'une impression fugace que celle-ci nous a un jour laissée.
Entrevoir en quelque sorte et pour cela, au préalable expérimenter.
Expérimenter les espaces ouverts par l'artiste, dans cette troisième dimension indissociable de sa pratique d'architecte. Y cheminer du regard, se faufiler dans les dédales pour y retrouver des fragments de vie flottant en deçà de la conscience. Mais aussi, filer droit dans la profondeur sans se soucier des cloisonnements successifs, la mémoire aux aguets, prête à débusquer ces impressions pures, non perverties par le langage, gravées profondément en nous par la lumière du temps où l'on ne pouvait rien nommer, du temps où l'on pouvait seulement ressentir.
Expérimenter ces images en se passant des mots et de leur poids de conventions. Expérimenter comme des enfants qui plissent leurs paupières face au soleil pour le seul plaisir des formes et, in fine, débouler dans une quatrième dimension insoupçonnée.

Jean-Marc Bodson

alechinsky, on en parle...

article de bernard roisin à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art dans le journal du médecin #2735

 article de bernard roisin à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art dans le journal du médecin #2735


alechinsky, photos de l'exposition

 

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, photo de l'exposition au salon d'art 2022

alechinsky, on en parle...

article de alain delaunois à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art dans l'éventail de novembre 2022

article de alain delaunois à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art
dans l'éventail de novembre 2022


 

alechinsky, on en parle...

article de danièle gillemon à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art dans le soir mad du mercredi 2 novembre 2022

article de danièle gillemon à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art
dans le soir mad du mercredi 2 novembre 2022


 

alechinsky, on en parle...

 

article de gwenaëlle gribaumont dans colect aaa # 520

article de gwenaëlle gribaumont dans colect aaa # 520

alechinsky, on en parle...

 

article de danièle gillemon à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art dans le soir mad du mercredi 2 novembre 2022

article de danièle gillemon à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art
dans le soir mad du mercredi 2 novembre 2022

ATTENTION fin de l'exposition le samedi 17 décembre


pierre alechinsky

 

alechinsky, ultima, dessins peintures, exposition du 17 octobre au 17 décembre 2022 au salon d'art

ultima ?

alechinsky
peintures dessins
exposition du 17 octobre au 17 décembre 2022
vernissage le lundi 17 octobre de 18 à 20 h 30

Alechinsky, infatigable joueur de « l’un dans l’autre », peinture, dessin, gravure, écriture, s’est toujours livré, seul ou avec ses amis, au Test du titre. Pour les œuvres qu’il présente, il a saisi au vol une dénomination : Ultima... Mais suivi de ce (trop peu usité) point d’ironie qu’affectionnaient Picabia et les dadaïstes.
Alors qu’il s’apprête à passer le cap des 95 ans, et une date-anniversaire qu’à chaque automne l’artiste s’efforce, pas dupe, de contrarier d’un sourire narquois, Alechinsky laisse l’ombre derrière lui et regarde au devant. Le temps dans l’atelier doit générer le plaisir et l’exaltation de la recherche, l’attente de la découverte inattendue et sublimée, des nouvelles images nées du geste de la main sur le papier, la pierre lithographique, la plaque de cuivre ou quelque document d’un autre temps. Ne rien rejeter, surtout. Laisser infuser l’encre ou l’acrylique. Attendre, le temps est nécessaire, et y revenir. Pour adjoindre, ornementer, effacer, soustraire : faire tourner manège et la roue de la fortune, signe de connivence avec la si peu routinière Astrologie poétique de Léon-Paul Fargue.
On sait l’importance chez Alechinsky des sinuosités serpentines ambivalentes, de la circulation suggestive des courbes jaillissantes. Puissance ondulatoire de la forme circulaire, En vase clos : au loin un nordique Soleil de minuit, ici l’estampage d’un trou d’homme, là une hélice en mouvement, voire une roue d’imprimerie, naissant du papier froissé, sur un tondo plus tendu qu’un chromo.
L’œuvre d’Alechinsky se renouvelle dans son rapport à la durée et à l’imprévu qui en advient. Champ libre à l’imaginaire et à ses strates, d’hier et d’aujourd’hui. Les années de La Cambre, lorsqu’il grave en 1948 deux eaux-fortes en relief et lino pour Le Sens des Tarots, texte de Marcel Lecomte, aujourd’hui en cours de réédition, accompagné des « souvenotes » du peintre écrivain. Mais encore De l’eau de vie de 2022 : quelques essais de gravures, laissés là durant trois décennies, avant d’être prises, reprises et transformées par enchâssements, inclusions, superpositions, stries, marges et couleurs, assurant la fulgurance d’une métamorphose.
En ces temps d’une violence éprouvante, Alechinsky résiste, et se révèle loin d’avoir tiré la dernière lame de son tarot.

Alain Delaunois

yu hirai, on en parle...

article de michel verlinden à propos de l'exposition de yu hirai au salon d'art dans le vif 40 du jeudi 6 octobre 2022

article de michel verlinden à propos de l'exposition de yu hirai au salon d'art dans le vif 40 du jeudi 6 octobre 2022