derechef!
roland topor
œuvres multiples
exposition du 5 janvier au 22 février 2026
¡!¡vernissage le lundi 12 janvier de 18 à 20h30¡!¡
Topor naquit incrédule d’un univers oppressant et dévastateur, du cauchemar jusqu’à l’écrasement. On a cité pour la qualité de ses dessins et peintures, Kubin, Goya, ou Bosch, n’oublions pas Les Métamorphoses du jour de J.J. Grandville ni le monde de Kafka. L’imagination tourbillonnante de Topor, briseur de tabous dès 1962 avec le groupe « Panique », entend subvertir l’effroi du réel par la transgression visuelle.
Topor nous jette en pleine figure l’absurdité d’exister, par le degré d’envahissement monstrueux qu’elle provoque, par la cruauté anatomique de corps difformes. Les humains s’y découpent en tranches les uns les autres. S’y étripent à la hache, affublés d’appendices démesurés. Grotesques de la tête, de la bite ou des pieds, écrasés entre le marteau et l’enclume ou sous leurs excréments. Et le crâne d’un personnage bien coiffé s’ouvre jusqu’au cerveau, fendu en deux par un peigne : l’image devint l’enseigne du Salon d’Art et de Coiffure. Topor n’épargne pas plus le genre féminin. Des figures tantôt séductrices, alanguies ou entreprenantes, tantôt maîtresses de cérémonials délicats, hantent ses fantasmes dessinés. Fin de partie : des mâles bedonnants se retrouvent pendus dans le vide par une cordelette, attachée aux jarretelles d’une écuyère qui n’a pas caché ses appâts, tandis qu’une autre déverse une corne de pièces d’or sur un enchevêtrement de corps masculins assassinés.
Dans ses linogravures – qui nourrirent notamment le recueil Toporlino, en 1986, à l’atelier Clot –, Topor travaille la matière sous la forme d’une ligne claire épurée, faisant jaillir de la confrontation du noir et blanc une efficacité redoutable. Les dessins, d’une grande économie visuelle, font apparaître une vérité sans afféterie. Elle frappe directement un ou deux personnages, souvent un voyeur aveuglé et l’objet de son fantasme. N’est-ce pas le regardeur lui-même que Topor abandonne là ? Et pas vraiment tiré d’affaire.
exposition du 9 mars au 25 avril 2026
vernissage le lundi 9 mars de 18 à 20 h 30
exposition du 22 mars au 02 août 2026
vernissage le samedi 21 mars
exposition du 11 mai au 11 juillet 2026
Présentation Family ties, textes & dessins de Glen Baxter dans la collection La Petite Pierre, éditions La Pierre d’Alun
vernissage le lundi 18 mai de 18 à 20 h 30
exposition du 17 août au 17 octobre 2026
Présentation Le carnet rose, textes de Jacques Sojcher et photos-montages de Nathalie Amand dans la collection La Petite Pierre, éditions La Pierre d’Alun
vernissage le lundi 24 août de 18 à 20 h 30
exposition du 2 novembre au 19 décembre 2026
vernissage le lundi 9 novembre de 18 à 20 h 30
