patrick van ghendt

 patrick van ghendt, entrevoir, estampes, exposition du 9 janvier au 4 mars 2023 au salon d'art



entrevoir
patrick van ghendt
estampes 

exposition du 9 janvier au 4 mars 2023
!¡! vernissage le lundi 23 janvier de 18 à 20h30 !¡!

Les deux dimensions, les encres et les teintes estampées sur papier, tout nous porte à croire qu'il s'agit ici de gravure mâtinée de photographie. Dès lors, comme cela se fait le plus souvent, on pourrait regarder ces œuvres de Patrick Van Ghendt en jaugeant le savoir-faire dont elles procèdent, en essayant de deviner ce qu'elles représentent, voire pour les plus experts d'entre nous, en tentant de mettre à jour les influences artistiques de leur auteur.
Leur facture, la façon de les présenter, mais aussi le contexte de la galerie, tout en fait nous incite à décrypter ces images, à en soupeser le sens ou les intentions, bref à les lire alors qu'il serait plus judicieux de simplement les voir.
Voir comme on le fait plus facilement avec les autres sens, en baissant la garde de l'intellect et en se laissant gagner par des sensations. Voir comme on le fait en fermant les yeux car c'est à cette condition que l'on reconnait – chacun a pu en faire l'expérience – non pas une quelconque réalité, mais plutôt le souvenir enfoui, si intime et si précieux, d'une impression fugace que celle-ci nous a un jour laissée.
Entrevoir en quelque sorte et pour cela, au préalable expérimenter.
Expérimenter les espaces ouverts par l'artiste, dans cette troisième dimension indissociable de sa pratique d'architecte. Y cheminer du regard, se faufiler dans les dédales pour y retrouver des fragments de vie flottant en deçà de la conscience. Mais aussi, filer droit dans la profondeur sans se soucier des cloisonnements successifs, la mémoire aux aguets, prête à débusquer ces impressions pures, non perverties par le langage, gravées profondément en nous par la lumière du temps où l'on ne pouvait rien nommer, du temps où l'on pouvait seulement ressentir.
Expérimenter ces images en se passant des mots et de leur poids de conventions. Expérimenter comme des enfants qui plissent leurs paupières face au soleil pour le seul plaisir des formes et, in fine, débouler dans une quatrième dimension insoupçonnée.

Jean-Marc Bodson

alechinsky, on en parle...

article de bernard roisin à propos de l'exposition d’alechinsky au salon d'art dans le journal du médecin #2735

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