maurice pasternak
œuvres récentes
exposition du 6 janvier au 1er février 2020
¡!¡ vernissage le lundi 13 janvier de 18 à 20 h 30 ¡!¡
Ombre de nuages — Arbre tronc — Arbre racine
L’être incarne la fascination de puissance et la jouissance cruelle.
Une force imposée, subie, précipitée dans et en marge d’un désastre annoncé, entraîné par une aspiration gravitationnelle. La peau devient chair, blessure et sang.
L’attirance giratoire vers le fond en expansion où émerge un espoir. Extinction. Passage cyclique obturant, voilant toute lumière astrale d’ombre. Du rayonnement de l’astre obstrué émerge une fausse image.
Émanation, évanescence du feu de vie et de mort. Voyage autour de l’attraction brûlante du centre de la planète. Limites tracées pour conforter les peurs au-delà des obstacles posés provisoirement.
Destin définitif et programmé au-delà du voile illusoire comme seule lumière hors de la caverne. Envol des mémoires brûlantes induisant l’oubli. Fosses et chaux vive. Perte de corps... enfouissement.
Disparition.
Traces de l’inacceptable; la mémoire niant toute résurgence cyclique.
MP, novembre 2019
sans cris ni traces
maurice pasternak
œuvres récentes
exposition du 3 au 29 février 2020
¡!¡ 2e vernissage le lundi 3 février de 18 à 20 h 30 ¡!¡
Douceur — Violence
Flux des groupes humains. Appropriation des vies.
Témoin impuissant des mouvances prédatrices, l’histoire ne retient que les « remplacements » par le sang.
Communautés « élues » – droits au sol. Droit du sol.
L’Autre reste l’inquiétant, la menace.
Doutes, croyances, magie et religions. L’inexplicable, l’inacceptable.
Au-delà de la mort.
Survie illusoire et absurde. Renaissance éternelle dans les mémoires.
Puissance, pouvoir, ancrage au sol, limites, territoires clos.
Suicide collectif confortable, peurs des cycles de vie.
Regards détournés, négation de l’évolution et du destin. Ne pas entendre, ne pas penser, ne pas projeter... uniquement cette jouissance provisoire, jouissance de domination.
Enfant éteint, souillé, étouffé, utilisé, au destin obturé... déformé anéanti.
À quand l’éveil.
Animal, sans âme, sans regard, sans pensée - sans ouïe – esseulé, suspendu. Bruits assourdissants, fatals, funestes... inaudibles. Enfouis dans le bruit interminable, absorbant et sourd dans le vent.
Végétal, comme la terre, comme l’air, comme l’eau, sans existence – Disparition silencieuse,
sans cris ni traces.
MP, novembre 2019